SAM. 18
MAI. 2019
> 20h00

 

GENRE : BLUES

 

TARIF : GRATUIT SUR RÉSERVATION

  

OUVERTURE DES PORTES > 19H00

  

FOODTRUCK SUR PLACE

 

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le french kiss d'automatic city

w/ Kēpa, Navette, S. Deschamps

 

Une fois n'est pas coutume, nous célébrerons un nouveau disque du crû à l'occasion d'un nouveau French Kiss ! 
Le principe ?
Un groupe à l'honneur, un nouveau disque à inaugurer, plein d'invités d'ici et d'ailleurs, et un concert savoureux...

Cette fois, c'est Automatic City qui jouera les maîtres de cérémonie, après Pat Kalla & le super Mojo, Coming Soon, PRATOS, Holy Two, Diva Faune et bien d'autres...


Les invités :

• One-man band Kēpa et son power blues joué sur des guitares acoustiques en acier, typique des années 30 américaines...
‎• Rencontre avec Stéphane Deschamps, auteur du livre Blues Power qui retrace la grande histoire mondiale du blues, mère de toutes les musiques modernes
‎• Exposition de Jean-Luc Navette, illustrateur, il signe la pochette du nouvel album d'Automatic City

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AUTOMATIC CITY

Fermez les yeux et ouvrez grand vos oreilles : en 2019, soixante ans après le premier épisode de The Twilight Zone, un groupe a retrouvé la porte. Ils sont quatre, jouent sous le nom d’Automatic City et sont basés à Lyon. Mais ils pourraient tout aussi bien sortir d’une pyramide égyptienne, d’un bayou de Louisiane, d’une lampe d’Aladin ou d’un vaisseau spatial.

Au départ, en 2016, ce sont quatre garcons qui montent un groupe de blues pour jouer des reprises. Aie. Ça paraissait mal parti, direction le bar du coin et le podium de la fete de la musique.

Automatic City est entré dans le blues par la porte de derrière. D’autres l’avaient fait avant eux : les géants du label Chess, Dr John, Captain Beefheart, Alan Vega, Jon Spencer. Et parce qu’il n’y a pas que le blues dans la vie (même s’il n’y a pas de vie sans blues), Automatic City le croise avec son gout pour l’exotica orientaliste et psychédélique, les BO de films de science-fiction, les rythmes africains, les beats électroniques.

Sous une pochette belly-dance macabre créée par Jean-Luc Navette, Triple Ripple est leur troisième album, et c’est le meilleur. Celui qui va plus loin, plus dense, plus fou. Ce qu’on y entend vient de partout, et ne s’entend qu’ici. Link Wray à dos de chameau dans le Sahara, Sonny Boy Williamson avec le hoquet du rock-a-Billy Charlie Feathers, RL Burnside enlevé par une tribu d’extra-terrestres clones d’Alan Vega, Carl Craig en DJ set dans une église baptiste du Mississippi.

 

KĒPA
Entre blues rural et rock'n'roll minimaliste, entre Robert Johnson et Bog Log III, le one man band de KĒPA propulse l'auditoire sur les bords du Mississippi sans que l'on ait bougé. 28 ans, trois ans de blues, des centaines de concerts et déjà deux Olympia ! Pourtant, rien ne prédestinait ce skateur professionnel à monter sur scène : « mon rêve était de skater aux quatre coins du monde » mais c'est après une méchante blessure qu'il se met à gratter sur une guitare...Et peu à peu, il crée son genre : le power blues qu'il joue sur des guitares acoustiques en acier, un modèle fabriqué dans les années 1930 aux Etats-Unis. Képa va vite, très vite, et il sait s'entourer ! Son dernier album, "Doctor, Do Something" est sorti en 2018, a été enregistré à Montréal avec Taylor Kirk et l'équipe de Timber Timbre à la production et à la réalisation. Les Inrocks n'ont pas hésité à parler d'une révélation.

 

Proposé par On The Road Again et WITA Records en accord avec le Transbordeur, avec le soutien de la Ville de Lyon dans le cadre de la Convention Lyon sur Scène.