DIM. 15 
MARS 2015
> 19H00

 

GENRE : INDIE POP

TARIF : 15 EUROS + frais de loc.

DÉBUT DES CONCERTS : 20H00

SOKO + COLLECTION

 

A l'intérieur de chaque punk, il y a un gosse qui ne demande qu'à être aimé. Armée de ses pertes, de son chagrin et d'une voix qui appelle au secours, SOKO, l'enchanteresse aux talents multiples, fait partie de ces rebelles qui distribuent les baisers plutôt que les coups, qui dérobent les coeurs plutôt que les portefeuilles, et qui se saoûlent au thé plutôt qu'à l'alcool.

Pour autant, elle n'hésite pas à semer la panique sur scène à chaque fois qu'elle en aura l'occasion, jouant indifféremment de la guitare électrique noyée dans la réverb, de la basse, des claviers et de la batterie, et chantant à gorge déployée. S

La musique de Soko, ex-singer-songwriter à la voix douce, est désormais à la hauteur de son indomptable personnalité. Débarquée en 2007 en pleine vague antifolk avec son titre "I'll Kill Her", ballade amourachée (qui sera plus tard reprise et samplée par Cee-Lo Green), elle prend très vite la route des concerts, en tournée aux côtés de M.I.A., ou sur les grands rendez-vous estivaux européens (Eurockéennes, The Great Escape, Pukkelpop et bien d'autres...).

Surprise, lassée et fatiguée, elle fera le choix d'une pause musicale dès 2009, avant de revenir avec son premier album en 2012, le bien-nommé “I Thought I Was An Alien”. Menant de front une carrière cinématographique, on la retrouve la même année à l'affiche de "Bye Bye Blondie" (de V. Despentes).  

Elle sera de retour en mars 2015 avec “My Dreams Dictate My Reality”, un disque plus insolent qui prouve que son folk morbide a perdu de son innocence. Produit par le légendaire Ross Robinson (qui a également travaillé avec The Cure, son groupe préféré), l'album abrite “Love Trap”, duo hypnotisant avec son ami et sorcier du lo-fi Ariel Pink.


COLLECTION accumule et organise les objets sonores glanés sur son chemin, les arrachant à leur utilité ordinaire pour en susciter un sens nouveau. Quand Collection sera grand, il sera alchimiste. Dans son cabinet de curiosité, les merveilles fréquentent les monstres et l’abeille tutoie le loup.

Tantôt sombre et torturé, tantôt contemplatif et rassuré, le fil se casse et les voix saturent. On tend alors l’oreille à ce que Collection veut bien nous dire de ses obsessions, à ce que la pudeur nous révèle de rugueux, à la sagesse d’un loup qui tutoie une abeille.


Proposé par Le Transbordeur, en accord avec Speakeasy