200 STAB WOUNDS
Originaire de Cleveland, 200 STAB WOUNDS s’impose comme l’un des groupes les plus prometteurs de la scène death metal actuelle.
Après avoir marqué les esprits avec un premier album "Slave to the Scalpel" en 2021, 200 STAB WOUNDS revient, plus brutal que jamais, avec "Manual Manic Procedures", un deuxième disque qui mélange l’intensité du death metal old school avec une approche moderne. Un véritable uppercut sonore qui confirme son statut de futur poids lourd du genre.
200 STAB WOUNDS accompagne la sortie de "Manual Manic Procedures" avec des clips intenses, dont un tourné dans sa ville d’origine, à Cleveland, et une tournée européenne et britannique en 2024. Sur scène, sa réputation ne cesse de croître, galvanisant une fanbase toujours plus avide d’extrême.
Au fond, les musiciens gardent une approche simple : créer une musique qu’ils aiment, en assumant pleinement sa noirceur et son excès. Leur nouveau disque s’adresse aux amateur·rice·s de carnage sonore, de films d’horreur et de metal sans compromis. 200 STAB WOUNDS ne se contente pas de prolonger la tradition du death metal : le groupe signe déjà ce qui ressemble à un futur classique du genre.

passages
au transbo
Le premier album lui avait valu les éloges de la presse spécialisée, Pitchfork saluant notamment sa "brillance sans prétention" et un humour noir. Avec "Manual Manic Procedures", le quatuor pousse encore plus loin ses ambitions, tant dans les riffs massifs que dans les thématiques, tout en affinant son groove et ses mélodies. Comme le résume le chanteur / guitariste Steve Buhl : "On a bossé comme des acharnés pour le composer, et c’est le disque qui devait arriver après tout ce qu’on a traversé en tournée."
Fidèles à leur univers gore, les morceaux explorent un large spectre d’horreurs : du titre d’ouverture "Hands of Eternity", qui évoque l’enfermement dans sa propre tête, à "Ride the Flatline", inspiré d’un accident chimique dans l’Ohio, en passant par l’implacable "Gross Abuse", à la fois simple et écrasant. Même la pochette, représentant une chirurgie radicale, donne le ton : aucun compromis, juste du sang et de la brutalité.
L’écriture des paroles se partage entre Steve Buhl et le bassiste Ezra Cook, chacun apportant sa vision macabre sur des thèmes qui vont du meurtre viscéral à la critique des institutions, comme sur "Parricide", qui attaque les dérives mercantiles des maisons de retraite. Musicalement, le groupe privilégie les riffs lourds, le groove et une structuration efficace, loin du chaos gratuit.