Post punk, post moderne, post année blanche... le festival lyonnais Transfer revient pour sa quatrième édition avec un line up tourné vers la nouvelle scène rock et électronique, internationale et française. Alors qu’on n’a rarement eu autant besoin d’électricité, de liberté et de se projeter dans un futur où la musique à plein volume et l’expérience collective vont reprendre leurs droits, l’annonce de la programmation de Transfer ne pouvait pas mieux tomber. Une fois de plus, le festival creuse le sillon qui a fait son succès, axé sur la découverte et les artistes hors formats qui bougent les lignes.

Du 11 au 14 mars 2021, Le Transbordeur et le Ninkasi prendront donc les couleurs du Transfer festival et feront résonner cette programmation rare dans le paysage hexagonal.

La bande de copains énervés de Brixton, SHAME, furent incontestablement la révélation de la première édition du Festival Transfer en 2017 !

Le groupe sortait l’année suivante son 1er long format "Songs of Praise", un album puissant, nonchalant & furieux qui allait les imposer comme le groupe incontournable de la scène rock Indé. Avec le bagout des Streets, les postillons de Mark E. Smith, la classe de Johnny Marr, SHAME réactivent l'esprit punk dans ce qu'il a de meilleur dans une frénésie, une rage et une exaspération toute juvénile. Après avoir écumés inlassablement les Pubs de l’Angleterre profonde, puis les grandes scènes européennes, SHAME incarne une authenticité verbale, des émotions brutes digne d’un rock essentiel, viscéral.

Cette tête brulée de Charlie Steen et sa bande, vous laisseront ravagés, exsangues mais comblés. Le groupe annonce un nouvel album de manière imminente ! Wait & see …

BILLY NOMATES est une véritable force de la nature. Féroce, drôle et franche elle est originaire de Melton Mowbray dans le nord-est du Leicestershire rural, mais vole maintenant entre Bournemouth et Bristol. Les chansons de son premier album, publié par Invada Records, le label fondé par Geoff Barrow, proviennent toutes d'un même défi : une rébellion contre le Brexit, votre oncle raciste, les emplois précaires, l’inégalité des sexes et le harcèlement.

On ressent dans sa musique des bribes de spokenword à la Nick Cave, le post-punk fébrile de Sleaford Mods et le groove lofi art-rock de Sonic Youth.

Proposé par Loud Booking et Mediatone en accord avec le Transbordeur.