FOGG
Phileas Fogg, le héros de Jules Verne, traverse le monde en 80 jours. Pour Willy, chanteur et guitariste, ça sera l’océan atlantique qu’il traverse en "bateau stop".
Il tend le pouce sur les ports, toque sur les coques des voiliers à l’encre, mais ce qui le rend le plus chanceux dans sa quête d’aventure, c’est lorsqu’il joue dans les pubs préférés des marins d’Afrique ou des Caraïbes, ou encore lorsqu’il se donne en musique dans les rues d’Allemagne, d’Italie, d’Ecosse, etc.
Il développe ainsi un personnage scénique espiègle qui a en amour la séduction et l’humour. Il nait en notre voyageur une envie de métisser l’univers rock dont il vient avec le monde de l’electro bass music.

passages
au transbo
Willy fait quelques enregistrements à Londres et part à la recherche d’une équipe qui formera le son FOGG. Il retrouve Clément, batteur méticuleux, puissant et peut-être encore plus fou que lui. Celui-ci n’a pas peur d’explorer tout en solidifiant les grooves changeants du projet. Vient ensuite l’arrivée de la grande silhouette calme et centrale du groupe : Antoine dépose des arpèges aériens autant que des basses tranchantes.
Le trio est formé : une machine brutale synthétisée, dont les aspérités semblent d’un vivant chaleureux. Comme si sur scène le reptile sortait de sa mue et ne donnait qu’honnêteté, enchantement et générosité. Une musique recherchée, entre le rock violent et lourd d’un Led Zeppelin et les séquences obsédantes d’un Gesaffelstein.