Interview "scène locale"

COLLECTION

Vous ne connaissez sans doute pas le groupe COLLECTION. Il faut dire que le trio ne sévit sur Lyon que depuis quelques mois et qu'il n'a pas fait énormément de concerts. Pourtant, son indie-pop pourrait bien vous surprendre, voire même vous envoûter.

Avant de les rencontrer 'live' sur la scène du Club Transbo dimanche en première partie de SOKO, on leur a posé quelques questions, histoire de faire plus ample connaissance.

Tu peux nous présenter Collection ?

Collection, c'est trois ahuris qui font un mélange réfléchi entre sources acoustiques et électroniques. Un contraste qui souligne un penchant schizophrène qui nous est cher.  

Vous savez qu'en s'appelant Collection, c'est un peu la merde pour vous trouver sur internet ?

Oui. C'est le nom qui est ressorti, parce qu'il décrit vraiment bien notre façon de produire. Et tant mieux si les gens nous trouvent à un concert plutôt que sur le réseau ! 

Votre site indique "Freak pop", ça doit être dur à expliquer à vos grands mères quand elles vous demandent ce que vous faites comme style ?

Ma grand-mère joue de la basse dans un groupe de black métal en suède, alors la freak pop ça lui fait pas peur. 

Vous faites partie du crew AB records, aux côtés de François Virot ou Kcidy, vous nous en dites plus ?

Ab records ils sont beaux, gentils, et méga créatifs donc on est contents de savoir que notre disque sortira (en juin) sur ce label. Tous les groupes de cette famille sont vraiment chouettes. Et c'est forcément agréable d'être bien entouré : Ab Records c'est aussi Bermudaa, Maramé, Van Pelt, Beauty Camp, Satellite Jockey...

Avec Kcidy, on est inséparables depuis des années, c'est naturel qu'on soit toujours à ses côtés. Et François Virot est un des artistes qui ont motivé notre envie de s'installer à Lyon, il y a deux ans, quand on ne savait pas où atterrir.

Vous sentez une ébullition à Lyon autour de "l'indie pop" ?

Sans parler que d'indie pop, la musique indé en règle générale se bouge bien les fesses à Lyon, grâce à plein de gens motivés : des groupes, des salles associatives, des squats, même des structures plus subventionnées qui se dévouent aux groupes locaux, des labels, des disquaires, etc.

Ca reste indé, tout ceci existe à une toute petite échelle. Mais à la différence de Paris qui donne l'impression d'être saturée, il reste de la place à Lyon pour faire de nouvelles choses.

Qu'est ce que vous pouvez nous dire pour nous donner envie de vous voir dimanche au Club Transbo en première partie de Soko ?

C'est la dernière fois que nous jouons dans notre configuration actuelle.

LE QUESTIONNAIRE “TRANSBO” !

 

Ton premier concert au Transbo ?

Une nuit zébrée. Celle de 2013.

Ton meilleur souvenir de concert au Transbo ?

François and the atlas mountains.

L'artiste que tu rêverais de voir jouer au Transbo ?

Jamaican Queens (dans le club).

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En live dimanche 15 mars au Club Transbo

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Propos recueillis par François Arquillière