MAR. 12
FÉV. 2019
> 20h30

GENRE : POP

 

TARIF PRÉVENTE : 29,00 EUROS (frais de loc. inclus)

 

OUVERTURE DES PORTES > 19H00

DÉBUT DES CONCERTS > 20H30

  

FOODTRUCK SUR PLACE

 

CONTACT ORGANISATEUR, ACCUEIL PMR

 

[CONCERT COMPLET]

 

ANGÈLE

 

 

Après Stromae et Damso, pour ne citer qu'eux, la Belgique a produit un nouveau prodige : Angèle, de son vrai nom Angèle Van Laeken. Elle est assurément le phénomène de l'automne avec son premier album « Brol », un terme argotique belge qui lui tient particulièrement à coeur. « J'avais simplement envie de mettre un mot belge dans mon album, d'autant qu'il m'a toujours fait rire. Le brol c’est le bordel, le désordre mais optimiste et léger, ce n'est pas du tout péjoratif. Ce mot me rappelle mon enfance, mon pays parce que j'y suis de moins en moins. Je le trouve du coup très rassurant. »

Angèle incarne parfaitement sa génération, magmatique et syncrétique, où les frontières entre les genres musicaux ne sont plus qu’un lointain souvenir. De la pop, du rap et de l’electro passés au blender : Brol, le nouvel album d'Angèle, s’annonce comme le smoothie le plus frais de l’année.

 

 

Au croisement de Rihanna, de Lily Allen et de la Schtroumpfette, on trouve donc Angèle.

Voix de velours, timbre désinvolte, la jeune Bruxelloise écrit ses textes dans un langage hyper contemporain où l’anodin côtoie l’existentiel et le trivial, la poésie.

Dans « La loi de Murphy », premier single et clip qu’elle dégaine, déclinaison sur le thème de la tartine qui tombe toujours par terre du côté beurré, elle évoque une succession de vexations ordinaires, de la pluie qui lui ruine le brushing à ce mec qui lui demande son chemin, « gentiment j’le dépanne, en

fait c’était qu’un plan drague, ce con m’a fait rater mon tram. »

«Je Veux Tes Yeux », son deuxième single, est une chanson qui a quelque chose d’hypnotisant, de répétitif, dans l’attente d’une réponse. Dans le clip, on commence avec une Angèle dans une réalité palpable, avec son téléphone, dans l’attente, puis qui s’imagine mille choses et nous emmène au fur et à mesure dans l’illustration de ses envies et la projection de ses fantasmes. Angèle nous accueille dans le théâtre de sa tête, où même les yeux battent le rythme de sa musique. Les préoccupations d’Angèle sont à son image : générationnelles, avec un twist arty délicieusement espiègle.

Car Angèle c’est aussi un humour et une autodérision qui vous chatouillent à la tête comme comme une canette de Fanta bien secouée. Tout un package qui réinvente le concept de la chanteuse pop : celle-ci ne craint ni le ridicule, ni le malaise, et, tout en assumant ses références populaires, propose un univers singulier, urbain et résolument décomplexé.

A 21 ans, elle s’apprête à dévorer le monde et c’est peu de dire que celui-ci l’attend de pied ferme, tant la jeune femme est précédée par un incroyable bouche à oreille, orchestré via les réseaux sociaux.

L’ultra-modernité d’Angèle a trouvé un de ses terrains de jeu sur Instagram, où elle se met en scène dans des vidéos qui fédèrent une communauté toujours plus large, tombée sous son charme fou.

Alors qu’elle n’avait encore presque rien à montrer, la presse et les professionnels s’emballaient déjà sur elle. Il faut dire qu’elle a un sacré pedigree, et pas seulement familial (père chanteur, mère comédienne, frère rappeur).

Après un cursus au mythique Jazz Studio d’Anvers -elle est venue au chant par le piano-, Angèle s’est essayée à la meilleure école qui soit, celle des cafés où elle est allée travailler au corps une assistance épatée par le culot de cette piquante petite nana à qui rien ne semble faire peur. Pas même le public du rappeur Damso ni celui des soeurs Ibeyi, dont elle assure la première partie des tournées avec ses propres munitions : une série de bonbons acidulés, tout à fait irrésistibles.

Attention les yeux, attention les oreilles, the next big thing, c’est elle. 

 

En première partie : JULIEN GRANEL.

 

Proposé par Les Derniers Couchés en accord avec Auguri Productions.